Le rendez-vous des amis

[Bidulle]

Parmi les points noirs qui constellent l’univers du travail, il y a en premier lieu la profusion des petits chefs.

Vous en connaissez fatalement des milliers…

Le petit chef n'a aucun humour, je veux dire par là qu'il est incapable d'être critique à l'égard de lui-même. Quand les choses vont mal c'est toujours de la faute de ceux qui sont sous ses ordres; quand elles vont bien c'est toujours grâce à lui.

Le petit chef est mesquin, il se valorise toujours par rapport aux autres.

Le petit chef est abruti, il se réfugie toujours derrière sa fonction hiérarchique supérieure pour éviter les confrontations d'intelligence. Quand vous prouvez à un petit chef qu'il a tort, il trouve toujours, votre démonstration insuffisante en vous faisant remarquer qu'il y manque la preuve de la preuve. Faut dire que le petit chef ne comprend que ce qui peut le faire valoir, c'est sans doute la raison pour laquelle il n'intègre à ses analyses qu'un seul paramètre: son intérêt personnel.

L'abondance des petits chefs est dramatique mais, le plus grave, c'est que les grands chefs ont choisi la culture de ces parasites plutôt que leur anéantissement.

On comprend tout quand on comprend que le petit chef, fasciné par le grand chef, passe son temps à flatter ce dernier. L'admiration qu'il suscite rassure le grand chef sur les doutes qu'il éprouve à l'égard de lui-même. Ces doutes horribles et tenaces résultant du cauchemar qu'il fait de plus en plus souvent et dans lequel sa nullité apparaît au grand jour.

Bref, passons! Le petit chef est trop con pour nous intéresser plus longtemps.
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Donner, c'est donner. Repeindre ses volets.

[bgmumu]

Mdrrrrrrrr bidulle
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Parfois, c'est ça aussi l'amour: laisser partir ceux que l'on aime...