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Le rendez-vous des amis Les forums du rendez-vous des amis
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 13:07 Post subject: LE TÉLÉPHONE.... de l'origine à nos jours |
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Le télégraphe optique : le 1er réseau structuré de télécommunications Que ce soit à l'aide de signaux visuels ou de signaux sonores, l'homme a toujours tenté de vaincre les distances et de mettre en place une transmission rapide de l'information.
C'est sous la Révolution française que naît le premier réseau de communication.
A cette époque la guerre fait rage et dans un pays peu sûr, le pouvoir central a besoin d'un système de communication assurant la rapidité et la discrétion de la transmission des informations.
Dans ce contexte, le télégraphe optique présenté par Claude Chappe (1763-1805) à la tribune de l'Assemblée législative, le 22 mars 1792, fut favorablement accueilli. La ligne de télégraphie Chappe se compose de deux stations terminales, entre lesquelles sont placées des stations intermédiaires. Les tours sont distantes de 7 km à 20 km, selon le relief.
A leur sommet est installé un mat sur lequel pivotent des bras de bois qui peuvent prendre différentes positions. Le système de communication de Chappe réside dans un code préétabli de ces positions.
Ce premier réseau de télécommunications permet au gouvernement de transmettre des ordres a distance dans le moins de temps possible. Il est adopté par la Convention le 1er avril 1792, Chappe devenant ainsi le premier ingénieur télégraphe. Une première ligne est construite entre Lille et Paris en août 1793.
Ensuite seront équipées les lignes Strasbourg-Paris, Brest-Paris, Toulon-Marseille-Lyon-Paris, Bayonne-Paris. A partir de 1834, la ligne transversale Avignon-Narbonne-Toulouse-Bordeaux est mise en service.
Enfin, en 1840, la ligne entre Narbonne et Perpignan est équipée avec le système dit de " Flocon ". A son apogée, le télégraphe optique de Chappe comptera 535 tours sur près de 5.000 kilomètres de réseau. Une dépêche transmise par ce système mettait environ 4h30 pour effectuer le parcours entre Paris et Narbonne.
Avec l'invention du télégraphe électrique de Morse en 1837 (arrivé en France en 1844), le télégraphe optique de Chappe est abandonné.
Tour Chappe de Jonquières.
Samuel Morse, inventeur du télégraphe électrique.
Recepteur Morse. _________________
Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 21:03 Post subject: |
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 21:07 Post subject: |
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L'installation téléphonique du Titanic
Un téléphone à pavillon
Les 4 téléphones équipant la timonerie
Téléphone retrouvé dans le champ des débris de l'épave
Le standard téléphonique
Un poste téléphonique de cabine _________________
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 21:16 Post subject: |
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Le téléphone en France
Les débuts difficiles
L'histoire des téléphones commence en 1876 avec le premier système de communication électrique. Si le principe nous semble simple aujourd'hui, il constitue une évolution majeure, à l'époque du règne du télégraphe de Chappe et du courrier postal. L'histoire des téléphones en France suit une évolution de loin moins rapide qu'outre atlantique : le gouvernement s'appuie sur son réseau très bien implanté de télégraphie optique, négligeant ces nouveaux venus que sont le téléphone et le télégraphe électrique de Samuel Morse. La France accumule un retard important jusqu'aux années 70, époque de la grande démocratisation du téléphone. Ce retard explique la relative rareté des téléphones anciens en France, contrairement aux Etats Unis où acheter un modèle 1910 est presque aussi facile que de trouver un big mac
Téléphone de Bell
La technologie française
Cette réticence de l'état français n'empêche pas les inventeurs nationaux de se livrer à toute sorte d'améliorations du système. On remarque les travaux d'Ader, l'aviateur, pour son microphone à charbon, d'Arsonval, pour son récepteur électromagnétique plus sensible que les modèles traditionnels. Malgré ces quelques exeptions, la technologie est en retard et l'idée du téléphone "automatique" est une invention américaine de la fin du XIXeme siècle. Elle ne traverse l'atlantique qu'en 1912. La France l'expérimente un an plus tard à l'échelle d'une ville. C'est pour cette raiso
Ecouteur d'Arsonval,1890 _________________
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 21:23 Post subject: |
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La vie des centraux téléphoniques
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En attendant l'installation de l'automatique sur l'ensemble du territoire (qui n'est effective qu'à la fin des années 1970...), les centraux téléphoniques hébergent un personnel nombreux et qualifié. Les plus célèbres figures de ce microcosme sont les demoiselles du téléphones, ainsi appelées parce que cette catégorie de personnel était recrutée exclusivement parmi des jeunes fille célibataires, dont l'éducation et la morale sont irréprochables. Elle perdaient généralement leur emploi lorsqu'elles se mariaient... Ces demoiselles sont aussi des cibles parfaites pour les clients mécontents du service. On leur reproche leur mauvaise humeur, la lenteur de l'établissement des communication,.. Dans le contexte du début du siècle, les abonnés sont surtout des gens fortunés qui ne supportent pas que le "petit personnel" ai autant d'influence sur leur affaires. Pourtant, des concours d'efficacité sont organisés pour améliorer la qualité du service : on met en compétition des opératrices pour assurer le maximum de connexions à l'heure. Les records sont de l'ordre de 400 établissement de connexion / heure, qui correspond à une communication toute les dix secondes...
Le travail des opératrices consiste à recevoir chaque appel d'un abonné faisant partie de son secteur, à lui demander le correspondant voulu, et à le mettre en relation avec son correspondant. L'opération se résume ainsi :
* l'abonné décroche son téléphone et tourne la manivelle.
* l'opératrice voit le volet d'appel de l'abonné "chuter".
* elle branche son casque sur le circuit de l'abonné, demande le numéro du correspondant.
* S'il s'agit d'un abonné de son secteur, elle appelle directement ce correspondant, et met les deux abonnés en relation en branchant les deux fiches Jack d'un "dicorde'
* S'il s'agit d'un abonné d'un autre secteur, ou d'un autre central, elle appelle l'opératrice correspondant à ce central et lui transmet la demande. Elle relie alors l'appelant sur un circuit auxiliaire (le multiple) qui le renvoie vers la nouvelle opératrice, qui se charge du reste de l'opération.
Le fait que chaque opératrice ai un secteur géographique attribué fait naître des complicités avec les abonnés. C'est pourquoi l'administration modifie l'attribution des secteur régulièrement.
Opératrice en 1890
La fin du téléphone manuel
Elle intervient à la fin des années 1970. La France décide au début 1970 d'étendre les capacités de son réseau. Des innovations technologiques font leur apparition comme la commutation électronique temporelle. Les anciens centraux automatiques étaient basés sur deux principes :
* le système électromécanique Rotary
* le système électromécanique CrossBar
Ces deux systèmes sont efficaces, mais terriblement fragiles. Ils nécessitent un entretien régulier (réglages de précision des relais) fait par un personnel qualifié. Les pannes sont nombreuses, et le coût d'exploitation élevé. Le commutateur électronique supprime ces inconvénients, en améliorant les temps d'acheminement de l'appel. Le premier central électronique est le E1. Il ne sera détrôné qu'avec l'arrivée du réseau intégralement numérique, le RNIS.
Sélecteur Siemens,1912 _________________
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Wed 21 Apr 2004, 21:28 Post subject: |
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Des chiffres, et des lettres...
Les premières applications du téléphone sont vouées aux communications essentiellement locales, ou dans un groupe restreint d'utilisateurs. Un opérateur, ce sont alors des hommes, établit les connexions manuellement entre les divers abonnés. Et comme ceux-ci ne sont pas nombreux, il les connaît tous. Lorsque l'état décide d'implanter les premiers réseaux à vocation "grand public", il devient nécessaire de codifier les utilisateurs, c'est à dire de leur attribuer une "adresse" téléphonique. La plus simple codification est de donner un numéro par l'ordre chronologique de demande d'abonnement. Et c'est la méthode qui sera adoptée. En outre, comme le nombre d'abonnés croit, on installe de nouveaux centraux. Les abonnés sont alors reconnus par un numéro au sein d'un central. Par exemple, si M. Dupont est le 273 ième abonné du central Opéra à Paris, on le joint en demandant " Opéra 273 ".
L'automatique arrive en France en 1912. Le problème est alors d'établir une transition entre l'existant et le futur : comment conserver un codage qui fait appel à des chiffres et des lettres, en ayant à sa disposition un cadran qui ne connaît que 10 combinaisons ?
La solution adoptée est d'attribuer à ces dix combinaisons les dix chiffres, et les 26 lettres par recouvrement. Ainsi, la deuxième position du cadran correspond au chiffre 2 et aux lettres A-B-C, la troisième au chiffre 3 et aux lettres D-E-F, et ainsi de suite. Les lettres O et Q sont associées au chiffre 0 en raison de leur ressemblance. Désormais, pour joindre M. Dupont, on prend les 3 premières lettres de son central de rattachement (Opéra, O-P-E) auxquelles on ajoute son numéro (273). Et sa nouvelle adresse d'abonné devient O-P-E-2-7-3, c'est à dire 073-273.
Dans " La téléphonie automatique " par H. Milon (1914), l'auteur s'interroge sur la capacité des usagers à mémoriser et composer des séquences de 6 chiffres. Comment faire admettre aux abonnés qu'ils doivent désormais composer le numéro, alors qu'il suffisait simplement de le " demander " auparavant...
La compatibilité des téléphones
L'un des soucis majeurs lorsqu'on fait évoluer une technique est conserver une compatibilité, ce qui autorise le remplacement d'une partie du système en continuant d'utiliser une autre partie. En téléphonie, ce principe a été suivit dès le début : les téléphones du début du siècle sont ainsi encore compatibles du réseau actuel (moyennant quelques "règles" de branchement). Ainsi, il est possible d'utiliser sans aucune modification un PTT24, simplement en reliant les points L1 et L2 sur la ligne téléphonique. En revanche, il est plus difficile d'appeler avec un Marty 1910, puisque celui-ci ne comporte pas de disque d'appel. On peut cependant recevoir un appel et converser normalement, pour peu que la 'batterie locale' soir branchée sur l'appareil. _________________
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Fri 23 Apr 2004, 11:31 Post subject: |
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L'inventeur du téléphone automatique.
Le principe de la téléphonie automatique, c'est à dire le système de recherche d'un abonné par un système électromécanique, est l'oeuvre d'un gérant d'une entreprise de pompes funèbres, Almon Strowger. Alors que son entreprise fonctionnait plutôt bien, il remarque qu'une bonne partie de sa clientèle passe chez son principal concurrent, sans explication. Il mène son enquête et s'aperçoit que la femme de ce dernier est opératrice dans une société de téléphone. Il comprend le subterfuge et décide d'y mettre fin : il invente le premier système de commutation électromécanique, en 1889.
Le dernier central basé sur ce système arrête son service en France en 1978.
Poste automatique S&H, 1912 _________________
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Fri 23 Apr 2004, 11:37 Post subject: |
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Le fil chantant.
Le premiers systèmes de téléphones n'utilisaient qu'un seul fil par ligne, le " retour " étant réalisé par un fil commun. Il en résultait des défauts de diaphonie : deux conversations téléphoniques pouvaient ainsi se mélanger et provoquer des situations très particulières.
Il arrivait même que, selon la longueur des câble et l'intensité du courant, le fil se mette à " parler ", en vibrant de lui-même en fonction des sollicitations. On pouvait alors entendre sans écouteur la conversation téléphonique.
Installation exterieure, 1925
La fiche Jack.
La fiche Jack, que l'on trouve sur tous les baladeurs, les transformateurs universels et autres cartes son pour PC, a été inventée vers 1890. Le véritable nom de cette fiche est le "Jack knife", littéralement couteau de Jack. Elle tient son nom de son inventeur, un certain Monsieur Jack et parce qu'une lame métallique " coupe " le circuit lorsqu'on insère une fiche.
Fiche Jack femelle
Le théatrophone
Alors que l'invention du téléphone a du mal à intéresser les pouvoir public et reste méconnu du grand public, Clément Ader a l'idée d'associer deux mondes à priori différents : le théâtre et le téléphone. Il profite de l'exposition universelle de 1881 à Paris pour installer des lignes directes entre l'Opéra de paris, la Comédie Française et le palais de l'industrie où a lieu l'exposition. Le succès est immédiat, et des files de personnes enthousiastes attendent la démonstration. L'opération est renouvelée en 1889, et permet un développement commercial du concept. Chaque abonné au téléphone parisien peut, en plus du service normal, s'offrir le théâtre ou l'opéra à domicile moyennant un abonnement particulier.
Ce succès perdra très vite de son intérêt avec l'avènement du phonographe, puis de la T.S.F. Il disparaît en 1932.
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Mon 26 Apr 2004, 21:53 Post subject: |
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gbonnemine Schtroumpfissime

Joined: 31 Oct 2003 Posts: 5782 Location: BELGIQUE
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Posted: Tue 27 Apr 2004, 11:33 Post subject: |
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Tue 27 Apr 2004, 17:35 Post subject: |
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1876-1920 : Les débuts
Les premiers téléphones
Dans les toutes premières installations, le téléphone n'était qu'une petite partie du matériel nécessaire. Deux piles, servant au microphone et au courant d'appel, devaient être connectées. Celles-ci étaient constituées d'une bouteille de verre remplie d'électrolyte, et d' électrodes (Zinc et Cuivre). L'entretien de ces piles fût un problème pendant longtemps (difficulté de savoir lorsqu'elles étaient usées, remplacement des électrodes délicat).
Les postes à appel magnétique ont rapidement limité l'utilisation de ces piles à la seule fonction du microphone.
Ader, 1880
Avant l'invention du combiné, vers 1889, le microphone est solidaire du boîtier. Il est généralement situé derrière une planchette de pin dont le rôle est de capter les vibrations sonores de la voix. Celles-ci sont alors transmises a une petite capsule collée au centre contenant la grenaille de charbon. Les deux écouteurs placés sur le côté, qui portent alors le nom de téléphones, permettent de s'isoler totalement des bruits extérieurs. Cette dernière précaution est indispensable : le niveau de parole reçu est très faible.
En France, les appareils téléphoniques conservent le microphone frontal jusqu'à l'arrivée du modèle Marty 1910.
Mildé, 1892
Bien que le bois soit encore largement utilisé dans la réalisation des postes, un autre matériau vient libérer les créateurs de téléphones, l'ivorine. Composée de gutta percha (un isolant alors très utilisé dans la fabrication des câbles transocéaniques), de poudre de marbre et parfois de ciment, l'ivorine permet le moulage à chaud. Ce poste de 1908 est un exemple de l'association du bois pour la réalisation de la platine, et de l'ivorine pour le boîtier, avec bouton d'appel central en ivoire.
SIT, 1908 _________________
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Tue 04 May 2004, 17:11 Post subject: |
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Tue 04 May 2004, 18:31 Post subject: |
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Les appels magnétiques
Alors que les premiers postes demandaient deux sources d'alimentation distinctes, la technologie permet peu à peu de remplacer l'une d'elle. C'est ainsi qu'apparaissent les " appels magnétiques ", constitués d'une génératrice électromagnétique (la magnéto), et s'ajoutant au poste existant. Cette modification autorise le remplacement progressif du parc existant tout en améliorant les centraux téléphoniques.
Aboilard, 1903
Ensemble Aboilard, 1907
Les appels magnétiques sont associés au poste principal auquel ils empruntent les contacts de sonnerie. Outre l'ajout du boîtier supplémentaire, la modification comprend le changement du système acoustique. Ici, cet ensemble Aboilard type "1900" reçoit un combiné type Marty 1910 en remplacement du micro frontal situé à l'origine sous la plaque métallique.
Ensemble Aboilard, 1907
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Les téléphones à cornet
Dans les années vingt, la mode inspire aux fabricants les combinés "hygiéniques". On reproche en effet au combinés traditionnels d'être un vecteur de contagion des maladies. Ainsi, la forme de cornet permet à l'usager de nettoyer le conduit du micro à l'aide d'un simple chiffon.
Ces combinés s'appellent monophone ou diaphone selon les fabricants. Le microphone et l'écouteur sont installés dans la partie supérieure, le cornet jouant le rôle de conduit acoustique.
S'agissant d'une mode, ces téléphones sont généralement vendus plus cher. Quand aux propriétés hygiéniques, elles ne sont pas vraiment démontrées...

Appareil mobile C.T.T.H., vers 1920_Mural Ericsson 1920, combiné SIT
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Tue 04 May 2004, 22:08 Post subject: |
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Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Tue 04 May 2004, 22:19 Post subject: |
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Les Cartes Postales
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Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Tue 04 May 2004, 22:28 Post subject: |
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Quelques Plaques Emaillées
Plaque se trouvant à l'extérieur d'un bureau de Poste ou sur le mur extérieur d'un particulier pour signaler la possibilité de téléphoner
largeur 40 cm (la plaque est bombée)
Plaque se trouvant à l'intérieur des cabines téléphoniques en bois, modèle 1910
largeur 34.5 cm (fabricant : COLIN & Cie GUISE-AISNE)
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Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Thu 06 May 2004, 20:18 Post subject: |
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JAPON
Comme dans tous les trains, à l'exception de quelques tortillards de campagne et des trains de banlieue, il y a une cabine téléphonique, avec tablette et porte-manteau. Ce téléphone marche avec des cartes mais, chose rare, ne voisinne pas avec un distributeur de cartes.
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Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Sat 08 May 2004, 07:46 Post subject: |
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Le Kit main libre
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Fri 28 May 2004, 14:32 Post subject: |
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Marty 1910 mobile, A.O.I.P.
Les Marty 1910 sont les premiers appareils du réseau de l'état intégrant un appel magnétique (une magnéto). Ils sont aussi les premiers répondant à un cahier des charges précis, et sont ainsi produit en grande série par plusieurs sociétés. Le modèle fabriqué par l'Association des Ouvriers en Instruments de Précision (AOIP) est de loin le plus commun.
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Marty 1910 mural, A.O.I.P.
Il est à batterie locale et existe en version mobile ou murale. Cette dernière est parfois associée à un support en bois munit d'un coffre destiné aux piles d'alimentation microphonique. En raison de sa forme particulière rappelant un meuble de cuisine, il fut surnommé la boite à sel.
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Marty 1941 mobile.
On le retrouve essentiellement dans les campagnes françaises où sa réputation de robustesse lui assura une carrière jusque vers la fin des années soixante.
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Marty 1941 magnéto et cadran.
Le réseau ne fut pas intégralement modifié pour l'automatique : selon les lieux, la numérotation par le cadran prend peu à peu de l'importance. On trouve alors des postes modifiés à la hâte pour répondre aux nouveaux besoins, tel cet hybride comportant une magnéto et un cadran d'appel. Ce dernier n'était mis en service, c'est à dire connecté, que lorsque le réseau devenait effectivement automatique. _________________
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gbonnemine Schtroumpfissime

Joined: 31 Oct 2003 Posts: 5782 Location: BELGIQUE
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Posted: Fri 28 May 2004, 15:22 Post subject: |
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