Le rendez-vous des amis

[gisounet]

Un vieil homme Cherokee apprend la vie à son petit fils."Un combat a lieu à l'intérieur de moi, dit-il au garçon.Un combat terrible entre deux loups.

L'un est mauvais: il est en colère, envie, chagrin, regret, avidité, arrogance, apitoiement sur soi-meme, culpabilité, ressentiment, infériorité, mensonges, vanité, supériorité et égo.

L'autre il est bon: il est joie, paix, amour,espoir, sérénité, humilité, bonté, bienveillance,empathie, générosité, vérité, compassion et foi.

Le meme combat a lieu en toi-meme et à l'intérieur de tout le monde"

le petit-fils réfléchit pendant une minute puis demanda à son grand père:
"Quel sera le loup qui vaincra?"
Le vieux Cherokee répondit simplement:" CELUI QUE TU NOURRIS".......

[Scoubizoo]

Grand Chef bien parler!

[Guest]

Le petit Indien grandit et vint le jour où il décida, à son tour, d'apprendre la vie à son petit-fils.

Il y a 3 loups en toi, lui dit-il. Le premier est celui du mal, de la colère, de la haine, de la jalousie, de l'envie. Le second est celui du bien, de la joie, de l'amour, de la sérénité. Mais il en existe un troisième.

Quel est son nom ? demanda l'enfant .

- Il s'appelle l'aveuglement.

Comment le reconnaîtrai-je ?

Il te satisfera. En tout.

Je ne comprends pas dit l'enfant.

Je t'explique, répondit le grand père.

Les hommes sont ainsi fait qu'ils jugent le monde à leurs yeux et à leurs expériences. Les hommes parlent de la joie, mais ils la confondent avec l'amour-propre félicité, celui qui les cajole. Ils parlent de paix pour ne pas voir leur couardise : certains de nos peuples ont fait la guerre, des hommes se sont battus à travers le monde pour plus d'égalité.Ils parlent d'amour quand ils ne font que combler un vide. L'amour c'est la curiosité et renoncer, sans regret, sans humeur à ce que tu crois aimer le plus quand tu es incapable de lui offrir ce dont il a besoin. Et comment savoir ce dont il a besoin ?

Oui, comment ? dit l'enfant

Sois curieux mon petit-fils dit le grand père dans un immense rire. Il poursuivit :

Les hommes parlent d'humilité. Je t'en parlerai à la fin, et tu comprendras ce qu'est l'aveuglement. Ils parlent encore de bonté : ah mon petit-fils, quelle prétention pour se croire bon ! Ne te crois pas bon mon enfant mais demande toi, toujours,pourquoi tu agis et ne fais rien que tu n'ais d'abord réfléchi. Pèse le pour et pèse le contre, engage toi ou pars mais ne tergiverse pas à la recherche de ton confort. Chacun de tes actes, le plus infime soit-il trouve un écho dans le monde. Et tu en es pour toujours responsable.

Et la bienveillance , l'empathie, la générosité ? demanda l'enfant.

La bienveillance n'est pas la peur. Parfois l'homme doit savoir dire non. Il apprend à dire non. Comprends-tu ?
L'empathie est un mot dont tu devras toujours te méfier. Si l'empathie te touchait tu ne supporterais pas la douleur du monde comme tu ne supporterais pas la beauté du monde. La douleur et la beauté sont trop grandes pour un seul homme. Regarde la douleur, elle te montrera comme nous sommes faibles. Regarde la beauté, elle te montrera comme les hommes sont merveilleux.

Et la vérité alors ?

Elle sera tienne. la vérité sera l'expérience de ta vie. Ce que tu auras saisi en dehors de toi et en toi.

Et la compassion ?

Elle est la soeur de l'humilité.

Qu'est-ce que l'humilité alors ? demanda l'enfant impatient

Le grand-père eut un long silence. Ses yeux brillaient. Il répondit :

Je ne sais pas mon enfant, la vie d'un homme suffirait-elle à le dépouiller de son égoïsme, de ses croyances, de ses arrangements ? Je ne le sais pas. Le jour où tu seras à genoux tu auras découvert l'humilité. En attendant , bats toi mon petit fils, et n'ais pas peur.

Es-tu humble demanda l'enfant ?

Le grand-père resta silencieux et se contenta de sourire.

Mais alors ce n'est pas si simple ? interrogea l'enfant.

Non ce n'est pas si simple répondit le grand-père. Tes loups se battent en toi, c'est vrai, mais tu ne dois pas les tuer. Tu dois apprendre à les écouter, les reconnaître. Car ces loups sont les mêmes que les loups de celui que tu aimes ou que tu combats. Tu comprendras la vie quand tu seras maîtres de tes loups.