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[François]

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Les éléphants réapparaissent à Socambo, Cameroon Tribune (Yaoundé), 28/03/05

La lutte anti-braconnage menée par le gouvernement à travers le ministère chargé de la Faune et les organismes partenaires porte déjà des fruits. Les éléphants réapparaissent à Socambo, localité située à 80 km du sud-est du parc national de Lobéké. Ils avaient disparu depuis cinq ans.
Le responsable de WWF Jengi de Yokadouma chargé du parc national de Lobéké, M. Expédit Fouda, attribue la migration des éléphants jusque dans la localité de Socambo où se trouve une forte concentration humaine, à deux facteurs. Pour lui, le village constitue un corridor de migration. Ensuite, c'est le résultat de l'action des anti-braconniers (garde-chasse, garde-forestiers, éco-garde ) sur le terrain, poussant chaque jour davantage les braconniers à battre en retraite.
Cette lutte anti-braconnage a récemment été renforcée par le recrutement de deux gardes-chasse, qui ont été postés à Kika, localité située au sud-ouest du parc national de Lobéké. Dans cette lutte acharnée contre le braconnage, WWF Jengi a récemment installé une radio de transmission dans le parc national de Lobéké, pour faciliter le travail des garde-chasse et celui des partenaires.
SOCAMBO (Société camerounaise de bois) était une société forestière installée au sud-est du Cameroun, séparée du Congo par le fleuve Sangha. Elle attira dans la localité des populations venues de tous les coins du Cameroun. Un jour, la société ferma, faute d'assiette de coupe, et le nom Socambo, sans aucune signification anthropologique, resta collé à la localité. Les populations qui y sont restées mènent joyeuse vie et une activité commerciale intense. Car, ce village sert aujourd'hui de point de transit entre le Cameroun et le Congo.
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