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Le rendez-vous des amis Les forums du rendez-vous des amis
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Sat 07 Aug 2004, 10:26 Post subject: NOS ECRIVAINS |
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Je commence par le A comme ANGLADE
Jean Anglade est né à Thiers en 1915 et devient orphelin de son père pendant la bataille de la Somme en 1916. Après des études au cours complémentaire, il va à l'école à Clermont-Ferrand et devient instituteur. Pendant 4 ans, il fera son service militaire... En 1947, il décroche une agrégation d'italien qui l'envoie à Tunis, Gap, puis à Clemont-Ferrand. Quand il enseigne, il exerce une activité littéraire : "Le chien du seigneur", "le Faucheur d'ombre"... Il a publié aujourd'hui près de 80 livres de tous genres.
je me souviens de ce livre
Jean ANGLADE
" LE TILLEUL DU SOIR "
Julliard- 1975
La vieille Mathilde d’Une Pomme oubliée, atteinte par la maladie et pressée par son médecin, le docteur Lenoir, se voit obligée de quitter Le Peyroux, ce village auvergnat dont elle était la dernière habitante.
Ce n’est pas de gaîté de cœur qu’elle vend ses poules, son oie, ses chèvres et ses lapins...
Elle entre dans une résidence pour personnes âgées " Le doux repos ". L’ambiance y est détestable, beaucoup de vieillards sont séniles, et victimes de profiteurs en tous genres. Les veuves sont nombreuses. La plupart sont égoïstes. Les familles délaissent souvent leurs parents. Ceux-ci souffrent d’être abandonnés, mais trouvent des excuses à leurs enfants. Des disputent éclatent.
A cela s’ajoutent les hypocrisies des candidats aux élections, les platitudes du curé, la hâte du médecin et les inconvénients de la promiscuité.
Mathilde traverse cette épreuve avec sa franchise et sa gouaille paysanne. Elle reste sereine et malicieuse. Son neveu lui rend visite avec l’arrière-pensée d’hériter de sa maisonnette. Mais elle n’est pas dupe. Elle lui en lègue la moitié, l’autre moitié ira à son fils parti à Nice qui l’a pourtant totalement abandonnée.
Ce récit ne semble pas être une fiction. Des résidences semblables doivent exister.
La vie quotidienne y est telle que personne ne voudrait jouir de ce " doux repos " !
à vous  _________________
Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou
Last edited by MAii on Fri 11 Feb 2005, 22:15; edited 1 time in total |
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Sat 07 Aug 2004, 12:12 Post subject: |
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A comme ARMAND marie-Paule
LE VENT DE LA HAINE
DE MARIE-PAULE ARMAND
CATEGORIE : LITTÉRATURE FRANÇAISE XXÈ
Date de publication : 17/6/2004
LA DEDICACE DE L'AUTEUR : "La Courée" est une trilogie consacrée à ma région du Nord, comme tous mes romans. Le premier volume couvre la période 1860-1900, avec les chemins de fer, les filatures, et les événements de l'époque, comme la tragédie de Fourmies en 1891. Le second volume - de 1900 à 1920 - raconte surtout l'occupation allemande pendant la première guerre mondiale dans Tourcoing et sa région. Le troisième volume, quant à lui, se termine en 1960, au début de l'électrification des lignes de chemin de fer. Il retrace notamment la résistance des cheminots pendant les années 40-44, et fait revivre la période de la vapeur et des locomotives comme la légendaire Pacific 231. Ces trois romans ont été repris en un seul volume. C'est donc le Nord industriel pendant un siècle environ, de 1860 à 1960. (Marie-Paul Armand)
Retour haut _________________
Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Sat 07 Aug 2004, 13:19 Post subject: |
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A comme AUEL Jean M.
Jean Marie Untinen est née le 18 février 1936 à Chicago. Elle est la cadette d'une famille de cinq enfants. Son père était peintre en bâtiment. Après le lycée, elle épouse Ray Bernard Auel avec qui elle a cinq enfants. En 1964, elle devient membre de Mensa, association regroupant des personnes au quotient intellectuel élevé. Elle occupe à cette époque un poste de cadre supérieur dans une importante entreprise d'électronique de Portland. Quelques années plus tard, elle décide de quitter son emploi.
En attendant d'obtenir un poste répondant à ses exigences, elle se met à écrire une nouvelle consacrée à l'histoire d'une femme de la préhistoire. La nouvelle est finalement devenue un roman à succès: Le clan de l'ours des cavernes.
Bibliographie
Série Les enfants de la terre (5 livres)
(Ces livres sont édités par Presse de la Cité)
1-Le clan de l'ours des cavernes, 1980
2-La vallée des chevaux, 1982
3-Les chasseurs de mammouth, 1985
4-Le grand voyage, 1990 (2 tomes en format poche)
5-Les refuges de pierre, 2002 _________________
Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Sat 07 Aug 2004, 16:01 Post subject: |
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A comme ARAGON
Louis Aragon est, avec André Breton et Philippe Soupault, des fondateurs du surréalisme. Ils créent en 1919 la revue littérature. Il écrit ses premiers textes "automatiques" qui seront réunis dans Feu de joie et Mouvement perpétuel. Il s'opposera bientôt à Breton. En 1928, il se lie avec Elsa Triolet. il adhère ensuite au communisme (au parti en 1936), et ses romans se construiront autour d'idées militantes, mêlant personnages historiques et imaginaires. Pendant la guerre, il est mobilisé et participe à la campagne du Nord et sera, avec Eluard, un des poètes de la Résistance, célébrant sur le mode du lyrisme traditionnel l'amour absolu comme l'action politique. Après la guerre, il va à Nice et fonde avec Jean Paulhan le comité national des écrivains. Sa vie sera alors combats politiques (membre du comitté central du parti commniste en 1954) et publications d'oeuvres. Il revient ensuite à la poésie lyrique, célébrant son inspiratrice de toujours : Elsa (1959) et la culture arabe médiévale, le fou d'Elsa 1963. Après la mort d'Elsa en 1970, Il publie Henri Matisse, roman qui témoigne de son inspiration pour la peinture de son siècle.
Son oeuvre :
-Feu de joie 1920 -Anicet ou la panorama 1921-Mouvement perpétuel 1925 -le Paysan de Paris, 1926 -le Traité du style (1928) -les Cloches de Bâle, 1933 -les Beaux Quartiers1936 -le Crève-cœur,1941 -Cantique à Elsa 1942 -les Yeux d'Elsa, 1942 -Brocéliande 1942 -le Musée grévin 1943 -Aurélien, 1945 -la Diane française 1945 -En étrange pays dans mon pays lui-même 1945-les Communistes, 1949-1951 -la Semaine sainte 1958 -Elsa 1959 -le Fou d'Elsa, 1963 -la Mise à mort 1965 -Élégie à Pablo Neruda, 1966 -Blanche ou l'oubli 1967 -Collages, 1965 -Je n'ai jamais appris à écrire ou les Incipit, 1969 -Henri Matisse, 1971-Théâtre/Roman, 1974
Louis Aragon (Neuilly sur Seine, 1897 - Paris, 1982) _________________
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Bidulle Schtroumpfmaster

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 63110 Location: Région parisienne
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Posted: Sun 08 Aug 2004, 19:04 Post subject: |
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Alain FOURNIER
Alain FOURNIER, instituteur, mort aux Eparges en 1914, né à La Chapelle d'Angillon (Cher).
Il est connu pour son roman "Le grand Meaulne" dont l'action se passe en Sologne.
Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189...
Je continue à dire « chez nous », bien que la maison ne nous appartienne plus. Nous avons quitté le pays depuis bientôt quinze ans et nous n'y reviendrons certainement jamais.
Nous habitions les bâtiments du Cours supérieur de Sainte-Agathe. Mon père, que j'appelais M. Seurel, comme les autres élèves, y dirigeait à la fois le Cours supérieur, où l'on préparait le brevet d'instituteur, et le Cours moyen. Ma mère faisait la petite classe...
la dernière lettre d'Alain-Fournier à sa soeur (le 11 septembre 1914)
Alain-Founier sera tué sur les Hauts de Meuse le 22 septembre 1914
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mon site de photo ->ici
Donner, c'est donner. Repeindre ses volets. |
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Sun 08 Aug 2004, 22:28 Post subject: |
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A........Christine Arnothy,
écrivain français, est née à Budapest en 1934. Dès son enfance, elle doit faire face à 3 langues : le français, l’allemand, et le hongrois. Mais elle préfère le français et s’attache à la France. En 1954, elle gagne le Grand Prix du Parisien et publie en 1955 "J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir". Son livre rencontre un grand succès dans de nombreux pays. En 1964, elle épouse le directeur général du Parisien, Claude Bellanger tout en poursuivant sa carrière. Christine Arnothy a deux enfants : Anne et François. C’est un écrivain polyvalent puisqu’elle est journaliste au Parisien et au journal La Suisse. En 2001, elle a publié la suite de son autobiographie "Embrasser la vie"
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Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Mon 09 Aug 2004, 00:21 Post subject: |
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AJAR Emile _ (Romain Gary)
Un document posthume révèle que, avec la complicité de son neveu Paul Pavlowitch, Gary se dissimulait sous le pseudonyme du mystérieux Emile Ajar, dont les romans Gros Câlin (1974), La vie devant soi (Prix Goncourt 1975), Pseudo (1976), L’angoisse du roi Salomon (1979), marquent un tel renouvellement d’écriture que la supercherie ne fut jamais découverte du vivant de l’auteur qui la révèle dans un testament, Vie et mort d’Emile Ajar (1981 posthume).
Gros-Câlin est le premier roman de Gary sous le pseudo d'Emile Ajar. Ce "premier" ouvrage annonce la naissance d'un style très particulier, propre aux romans d'Ajar. Le héros, narrateur, raconte son histoire avec ses mots. On rentre de plain-pied dans les méandres de ses pensés. C'est une lecture qui demande une attention soutenue tant le récit est libéré de toutes les contraintes de l'écriture conventionnelle. Le lecteur doit s'adapter au roman, l'apprivoiser en quelque sorte pour pouvoir en retirer le meilleur.
Un homme ordinaire se noie dans l'océan de solitude de la capitale française. Comme bouée de sauvetage, il se trouve un jour un drôle de compagnon : Gros-Câlin. L'atypique animal de compagnie ne manque pas de sortir son propriétaire de l'anonymat. Mais est-ce suffisant pour trouver de la chaleur humaine, voir de l'amour? Ajar donne une réponse en brossant au passage le portrait de quelques spécimens de la jungle urbaine.
La vie devant Soi est un roman parfaitement écrit par un môme sexagénaire. Le vocabulaire est approximatif, voir employé à contre sens. La construction est quelquefois bancale. Le regard de Momo, le jeune narrateur, est parfois naïf et décalé. Cela rebutera certains lecteurs. Pourtant, toutes ces approximations et cette apparente simplicité dépeignent la vie de Belleville avec une précision phénoménale. Les gens simples, les exclus, les marginaux, tous les personnages sont vus sans a priori, sans fard. Cela est encore plus vrai pour Madame Rosa, la personne qui élève Momo. C'est une Juive rescapée des camps de la mort. Momo est paraît-il Arabe. Pour lui, les notions de Juif et d'Arabe sont abstraites. S'il pouvait en être de même pour les adultes, le monde tournerait certainement plus rond. Et le centre du monde est plutôt rond pour Momo, il se résume à un seul nom: madame Rosa. _________________
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Mon 09 Aug 2004, 21:47 Post subject: |
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Juliette Benzoni par Juliette Benzoni
J'ai failli naître sous la Tour Eiffel, ma mére ayant tout juste eu le temps avant l'événement de quitter le Champ-de-Mars pour regagner l'avenue de la Bourdonnais où mes parents habitaient alors, mais c'est à St Germain des Prés que c'est passée toute mon enfance, dans la maison où vécurent Mérimée, Corot et Ampère, en face de celle où mourut Oscar Wilde. le fantôme de Canterville et la Vénus d'Ille sont pour moi des amis de jeunesse, mais j'ai toujours préféré les énormes chahuts des étudients des Beaux Arts qui envahissaient la rue en moyenne une fois par jour.
Nos voisins s'appelaient Dunoyer de Segonzac, Louis Jouvet, le maréchal Lyautey, la marquise de La fayette et les Duncan, une étonnante tribu hippie avant la lettre qui adoptait les modes Peaux Rouges dans l'espoir de retrouver la pureté grecque.
Quand a ma famille, elle se composait normalement de mon pére, un indistriel, ma mére, bridgeuse acharnée, ma jeune soeur, sans qualification précise, et mon grand pére, redoutable septuagénaire à la moustache fleurant la pipe et le cognac. C'était un vieux mécréant nourri au lait de Jaurès et qui avait, dans ses jeunes années, humé avec délices la poudre des canons de la Commune.
A cause de cela, il était plutôt mal vu dans la famille, et, aussi, parce qu'il entretenait sournoisement une "créature". laquelle gourgandine avait d'ailleurs le mauvais goût de se prénommer "Juliette"! Le souvenir que je garde de mon grand pére est un souvenir de chapeau melon. Il ne le quittait pratiquement jamais et je crois bien qu'on l'a enterré avec.
J'avais aussi une grand mére maternelle, habituellement cantonnée a Reims, cité royal d'où elle sortait le moins possible. Elle n'en sortit même plus du tout et renonça finalement à toute visite dans la capitale car un matin de juin, se rendant à la messe de 6 heures à St germain des Prés, elle rencontra, rue Bonaparte, un individu peint en vert, chaudement vêtu d'une timbale attachée a la taille par une ficelle et d'une paire de paillons à champagne en guisede pantoufles, rentrant tant bien que mal du bal des Quat-z'Arts, point culminant des études aux Beaux Arts et grande soirée artistique, annuelle et trés déshabillée, des futurs peintres, sculpteurs et architectes français. Mas grand-mére avait alors bouclé sa valise et disparu définitivement de l'horizon parisien.
Le choix de mes établissements, scolaires marqua, chez mes parents, une double et contradictoire tendance à un snobisme invétéré uni à une tentative de démocratie parfaitement hypocrite. On me mit d'abord au "cours" élégant des demoiselles Désir, institut des plus collet monté, malgré son patronyme surprenant, et fréquentée par les jeunes soeurs de la comtesse de Paris. malheureusement, le cour nommé Désir ne me réussit pas. Habituée à dévorer tout ce qui me tombait sous la main dans la bibliothéque familliale, j'avais lu, à neuf ans, Notre-Dame de Paris , et m'en était vantée en toute innocence. Fût-ce à cause des gambades d'Esméralda ou des machinations libidineuses de Claude Frollo, toujours est il que l'événement causa un aussi gros scandale que si je m'était déclérée abonnée à la Vie Parisienne . On me retira donc de cette institution pour m'introduire au lycée Fénelon dans des classes bondées comme le métro a six heures du soir(c'était le début de l'enseignement gratuit). J'y fis ce que je pus, c'est à dire pas grand chose.
Fort heureusement , le retentissant procés en Cour d'Assise d'une ancienne éléve du Lycée (l'affaire Violette Nozière) donna si fort à penser à ma famille qu'elle me parachuta toute affaire cessante dans une maison plus calme et tout de même mieux fréquentée, l'aristocratique collège d'Hulst, rue de Varenne, où je devais rester jusqu'à ce que baccalauréat s'ensuive. J'y pris l'horreur des maths, la passion de l'Histoire et des Lettres, le goût de l'amitié et un léger penchant pour la politique grâce auquel, dans les années 1936-1937, je me retrouvai plusieurs fois au commissariat de police du quartier pour lacération d'affiches sur la voie publique.
De là, je passais a l'institut catholique où j'entamai nonchalament une licence. La guerre vint mettre un terme à ma Dolce vita personnelle. Mon pére en mourut. Quand à moi, aprés un passage météorique comme auxilliaire à la Préfecture de la Seine où je fis connaissance de la magnifique bibliothèque cachée sous les toits de l'hôtel de ville, je me retrouvai mariée à un médecin de Dijon, le docteur Maurice Gallois, enfouie jusqu'au cou dans la bonne société bourguignone et bientôt mére de deux enfants.
Tandis que mon époux partageait son temps entre ses malades et les différents maquis de la région pour effectuer des missions n'ayant avec la médecine que d'assez lointains rapports, je passais des heures dans les bibliohéques, étudiant l'histoire de la Bourgogne au Moyen Age. C'est au cours de ces études que je découvris la légende de l'odre de la Toison d'Or qui devait , plus tard, donner naissance à la série des Catherines
Quelques années aprés la libération, je perdis mon mari disparu en quelques minutes d'une crise d'angine de poitrine. j'avais trente ans et il me fallait envisager de travailler si je voulais pouvoir éléver mes enfants comme je le souhaitais et conserver un certain niveau de vie. Mais dans une ville de province, passer su statut de femme dite "du monde" à celui de travailleur salarié est un exploit difficile et plitôt mal vu. Mon mari avait de la famille au Maroc.Je m'y rendis et entrai à la rédaction publicitaire d'un poste de radio: Radio-Internationale.
Ce n'est pas une situation extrahordinaire. le Maroc, d'ailleurs, vivait les derniers jours du protectorat et il était difficile de s'y créer une situation stable. Mais j'y fis la connaissance d'un officier, le Capitaine Benzoni, et l'épousai quelques semaines avant son départ pour l'Indochine où il devait rejoindre, à Hué, le 6eme Régiment de Spahis Marocains.
Mais , à cause de l'incertitude des lendemains marocains, mon mari souhaitait me voir demeurer à Paris, auprés de ma famille, tandis qu'il s'éloignerait.C'est alors que je me lançai dans le journalisme. Depuis toujours, j'avais étéfascinée par ce métier, et, à quinze ans, j'avais émis le désir de m'y consacrer, mais mon pére m'avait découragée alléguant une foule de prétextes mais évitant prudemment le seul réel: le journalisme était mal porté chez les jeunes filles, à une certaine époque et dans un certain milieu
je travaillai simultanément pour l'Histoire nous tous, pour le Journal du Dimanche,qui étaitle septième jour de France soir, et pour Confidences où j'écrivais de nombreux articles historiques (je les écris toujours d'ailleurs, ce sont d'ailleurs, les confidences de l'Histoire)j'y ajoutais , par le suite, un courier de l'histoire qui me valut de bons moments et d'autres moins bons. Qui dira jamais la grande détresse de l'historien aux prises avec une meute avide de connaître ses ancêtres. Mon courier débordait, et déborde toujours, de lettres de ce type.
" je m'appelle Bidule mais une vielle tante m'a dit que l'un de mes ancêtres qui était noble a supprimé (ou vendu, ou cédé ou bazardé n'importe comment...)la particule et le titre à la révolution. pouvez vous m'aider à les retrouver?..."
ah cette révolution, avec ses émigrés, ses cachettes, sa clandestinité! Elle est le grand recours d'une foule de épublicains bon teint aux quels elle permet de rêver qu'ils ont eu des ancêtres "nés" dans les talons rouges faoulaient hardiment les parquets de Versailles. Quand à moi, je dois faire face quotidiennement à la foule assoiffée d'honneurs enfuis et de châteaux écroulés.
Pendant que je faisais mes premiéres armes dans le journalisme de salon (je fréquentais beaucoup d'artistes, les écrivains et les vedettes de cinémas)et dans la petite Histoire, celles de la France tournaient mal en Etrême-Orient et l'Indochine me rendait mon mari en fort mauvais état mais ayant tout de même échappé de justesse au piège de Dien-Bien-Phu. Il fallut un an pour lui rendre la santé, aprés quoi il put réintégrer le Ministére des Armées comme Ingénieurd'armement. En même temps, il se lançait dans la politique local au service du général de Gaulle. Ce n'était pas une nouveauté: depuis qu'il avait rejoint, à Londres, les F.F.L puis plus tard, au Tchad, la 2e D.B. il était un fidèle du Général. Président de nombreuses sociétés, il est actuellement maire adjoint de notre ville de Saint-Mandé.
Quand à moi, une grande émission télévisée me fit mieux connaitre et décida un éditeur, le mien, à me donner un roman historique. Ce fut: Il suffit d'un amour... le premier de la série Catherine. Depuis, je n'ai pas céssé d'en écrire et c'est je pense, une maladie qui ne me quittera pas de si tôt.
ce que j'appellerai "l'aventure Catherine" a commencé d'une drôle de façon. Je sortais tout juste des projecteurs de la Télévision italienne et je commençais mes séries d'articles historiques, lorsque je fus convoquée, un beau matin, par le Secraitaire Général de l'Agence de presse OPERA MUNDI, Gérard Gauthier, au siége social de ladite agence.
Introduite dans l'immense salle de conférences qui avait été jadis la salle de bal d'un hôtel particulier ducal, j'ai été confrontée avec un monsieur jeune et dynamique qui aprés les compliments d'usage, m'a demandé si je n'aurais pas, dans un coin, un bonne idée de roman historique. me souvenant de mes lectures bourguignognes, j'ai fit qu'effectivement j'avais ça dans mes fontes.. et j'ai vu mon interlocuteur quitter alors son siége et disparaitre en courant comme s'il était poursuivi.
Pensant que la séance était terminée, j'allais, un peut déçue, prendre le même chemin plus calmement quand je l'ai vu revenir, titubant sous le poinds d'une demi-douzaine de gigantesques in-folio noirs. Derriére lui, une secrétaire essouflée en véhiculait trois autres. Le tout a attéri tant bien que mal sur une grande table
- vous voyez ça? m'a dit gérald Gauthier dans un grand geste dramatique, ce ont les "press-books" d'Angélique . je vous en promets autant, même gloire et même succès. Et maintenant au travail!
En rentrant chez moi, je n'étais pas tellement convaincue. Je pensais que ce Gauthier-là avait dû voir le jour quelque part du côté de Marseille et que j'avais certainement bien moins de chances qu'il ne le prétendait d'atteindre à la gloire internationale. Néanmoins, comme j'avais envie d'écrire cette histoire, je visait la chose avec une attention féroce. Je devais lui soumettre ma "ponte" tous les deux jours et il ne laissait même pas passer une virgule mal placée.
J'en étais à peut prés au tiers du roman et je rêvais d'un séjour au bagne pour me reposser quand ledit Gauthier me téléphona. Avec un admirable sang froid, il m'annonça, comme si c'eût été la chose du monde la plus naturelle, que France soir achetait ce roman encore embryonnaire.. et que j'avais deux mois pour en arriver au mot "fin". J'ai eu quelque peine à réaliser... mais c'est alors seulement que j'ai compris ce que signifiait, pour Gérald Gauthier, le mot "travailler". Je suis sortie de l'épreuve exténuée, vidée, lessivée, imbibée de café jusqu'a la moelle et fumée comme un jambon de Bayonne à force de cigarettes. mais le roman était fini (les deux premiers tomes tout au moins), France Soir le lançait et dix éditeurs étrangers l'avaient déjà acheté. Nous avions gagné la partie.
Depuis, le succès a été grandissant. Catherine compte 5 tomes(et à la demande génrale des éditeurs, j'en entame le sixiéme). Marianne en compte trois et le quatriéme est en route, les éditeurs se montent presque aux deux douzaines et les lecteurs se comptent par millions. Personnellement, je n'arrive pas à comprendre comment la vie d'une bourgeoise de Paris du XVéme siécle peut passionner au même degré qu'une fermière du Wyoming, un Turc de Cappadoce, un pêcheur islandais, des foules moldo-valaques, serbo-croates, slovènes ou israéliennes au même titre que plusieurs millions de français, mais le fait est qu'elle les passionne et qu'ils en redemandent. Quand à moi, je commence seulement à comprendre que j'ai atteint le succéès et que les prédictions farfelues de l'homme aux in-folio noirs n'étaient pas des galéjades.
Ma vie présente n'a rien de tumultueux, je suis une femme paisible, mais je cultive toujours la double passion du passé et des voyages qui, l'un poussant l'autre, me font faire des centaines et même des milliers de kilométres, afin de visiter les ruines d'un château ou de fouiller les archives d'une préfecture. Je crois aux fantôme et je crois aussi aux vielles pierres conservent quelques émanations des âmes qui les ont habitées. Ainsi, il ne m'est pas possible de construire un livre, ni d'en rendre l'atmosphére si je n'ai respiré l'air des différents sites de l'action, observé le paysage, le visage des habitants et la couleurs du ciel.
Je voyage donc beaucoup, mais , le reste du temps, je vis dans une charmante vielle maison Napoléon III, l'un des derniers petits hôtels particuliers de cette époque s'élevant encore dans la périphérie immédiate de Paris. j'y cultive des roses et j'y vis tranquillement au milieu de livres innombrables et d'une famille qui me tient à coeur. je fais de la peinture, de la tapisserie, de la cuisine aussi, comme toute Française qui se respecte. Mes grandes réussites sont la poule au pot, chère au roi Henri IV, les cailles aux raisins, le brochet au beurre blanc, le gigot au fromage, les quennelles de saumon... et le beefsteak aux frites! Quand à mzes vacances, je les passe en Corse, pays d'origine de mon mari, à faire du bateau, de la natation et à bouquiner éperdument au soleil les romans policiers que je n'ai pas eu le temps de lire en hiver... En fait, je suis une femme sans histoire qui a définitivement choisi celle des autres!
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Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Mon 09 Aug 2004, 23:21 Post subject: |
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Pearl BUCK
Romancière américaine née le 26 juin 1892 à Hillsboro en Virginie (USA)
Elle a trois mois quand ses parents, les Sydenstricker, missionnaires presbytériens l’emmènent en Chine où elle apprend le chinois avant sa langue maternelle. Adolescente, elle va compléter ses études en Amérique puis retourne en Chine. Diplômé du collège féminin Randolph Macon à Lynchburg (Virginie), elle enseigne à l’université de Nankin, en Chine Centrale, après avoir épousé en 1917 le missionnaire et docteur américain John Buck, et séjourné en Chine du Nord où elle resta cinq ans. La révolution la contraint à revenir aux USA.
Dès 1923, elle envoie nouvelles et articles à des magazines américains et son premier roman inspiré par la Chine, Vent d’Est, Vent d’Ouest paraît en 1929. En 1931, c’est la célébrité avec La terre chinoise, dont l’intrigue se déroule dans la Chine des années 1920, le prix Pulitzer en 1932 et la médaille de l’Académie américaine des arts et des lettres. Deux nouveaux romans complètent son récit : les fils de Wang Lung (1932) et la famille dispersée (1935). La trilogie conte l’histoire d’un paysan chinois et de sa femme-esclave et leur ascension. Elle forme une sorte de documentaire sur divers aspects de la vie chinoise, de l’humble dure condition paysanne à celle du " seigneur de la guerre ". Le lecteur a l’illusion de pénétrer familièrement l’existence quotidienne des personnages. La sympathie qu’exprime l’auteur, l’émotion suscitée, un goût pour l’exotisme lui valent une audience internationale. Ses romans sont largement traduits.
Après un divorce qui met fin à son premier mariage qui n’a pas été heureux, elle se remarie avec un éditeur new-yorkais et se fixe définitivement aux Etats-Unis. En 1938, le prix Nobel couronne l’ensemble de son œuvre et elle crée en Pennsylvanie une fondation pour l’adoption des enfants abandonnés à laquelle elle consacre son temps et sa fortune tout en continuant son œuvre littéraire.
Ses livres dresse un portrait authentique de la Chine et de ses habitants, qu'elle a apprit à aimer et à comprendre. Elle s'essaye à de nombreux genres littéraires, composant récits, pièces de théâtre, scénarios, recueils de poésies, livres pour enfants, ainsi que des biographies consacrées à sa fille handicapée, à ses parents et à elle-même et un livre de cuisine. Son style simple et direct, son intérêt pour les valeurs fondamentales de la vie humaine laissent transparaître l'influence du roman chinois. Pearl Buck est pour beaucoup dans la compréhension de l'Orient par un public occidental.
Grande voyageuse, elle publie également : Le patriote (1938), Graine de dragon (1942), les mondes que j’ai connus, la lettre de Pékin, Terre coréenne, The Kennedy women (1970), Ma vision de la Chine (1970), etc.
Elle décède le 6 mars 1973 à Danby dans le Vermont aux USA.
  
(j'aime beaucoup j'en ai lu plusieurs ) cela fait bien longtemps
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cameliane Schtroumpf costaud

Joined: 20 Mar 2004 Posts: 1443 Location: Vendée
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Posted: Tue 10 Aug 2004, 08:01 Post subject: |
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Dandy, Baudelaire cultive la provocation, adore les femmes dont il dit parfois le plus grand mal dans ses poèmes et aphorismes. Rimbaud, si sévère envers les poètes du XIXème siècle, lui reconnaitra des dons de voyance quasi-divin (c'est un dieu!) mais lui reprochera d'être resté trop attaché aux formes classiques. Certains de ses poèmes des "Fleurs du Mal", le recueil qui lui assura la notoriété et la postérité, furent condamnés en justice et certains de ses aphorismes, effectivement très provocants, ont gardé leur pouvoir subversif en traversant le temps. Le mélange de scandale, d'exigence et de classicisme qui le caractérise font de lui un des poètes du XIXème siècle dont la postérité est la plus populaire et la plus vivante. En témoignent les nombreux sites qui lui sont consacrés sur Internet.
Sa vie, emplie d'amertumes diverses (relations avec sa mère et son beau père, soucis d'argent) et d'aspirations vers un Ailleurs introuvable (Anywhere out of the world), visions de paradis exotiques ou souvenir d'un âge d'or (La vie antérieure) qui convergent vers le désir de la mort, le réduisit à un état de désespoir confinant au mépris généralisé (cf Mon coeur mis à nu) dont il ne se délivrait que par la poésie (A une heure du matin).
Théophile Gautier, qui fut son ami et à qui il dédia "Les Fleurs du Mal", décrit pourtant Baudelaire jeune comme un compagnon charmant, attentif et spirituel, dans un très beau portrait qu'il lui a consacré.
Esthète érudit et exigeant, il fut un critique d'Art de génie et c'est à lui que nous devons d'avoir connu l'oeuvre fantasmagorique et rigoureuse du grand poète américain, Edgar Allan Poe, dont il traduisit avant Mallarmé de nombreux poèmes, essais et histoires extraordinaires.
Pour en finir avec une certaine rumeur qui veut que l'auteur des Fleurs du Mal, ou plus tard Michaux, ait célébré les mérites de la drogue comme stimulant du créateur, rappelons que l'un et l'autre ont clairement affirmé qu'en aucun la drogue n'est source de génie mais qu'elle diminue au contraire les facultés du poète. (cf Les paradis artificiels pour Baudelaire et Misérables Miracles pour Michaux).
Charles Baudelaire
(1821-1867)
 _________________ Borné dans sa nature, infini dans ses voeux, l'Homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. Lamartine
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Thu 12 Aug 2004, 11:40 Post subject: |
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Janine Boissard
Janine Boissard, écrivain et journaliste, travaille pour la télévision et pour le cinéma en tant que scénariste et dialo-guiste: elle a fait des adaptations de romans policiers; est l'auteur de séries télévisées.
Janine Boissard a publié chez Fayard cinq romans: L'Esprit de famille; L'Avenir de Bernadette; Claire ou le bonheur; Une femme neuve; Moi, Pauline.
Mes 2 préférés :
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Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Thu 12 Aug 2004, 11:49 Post subject: |
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René BARJAVEL
Nationalité : Française
Naissance : 24 janvier 1911 - Nyons
Décès : 1985 - Paris
BIOGRAPHIE
Après avoir exercé différents métiers comme ceux de répétiteur, représentant et employé de banque, René Barjavel, fils de boulanger né dans la Drôme en 1911, devient journaliste à 18 ans, puis responsable de fabrication des éditions chez Denoël, qu'il rencontre en 1935. Son premier roman, Ravage, qui évoque une société fondée sur la valeur du travail et le refus de la modernité, est publié en 1943 en pleine occupation allemande. Un an plus tard seulement, en 1944, il publie Le voyageur imprudent, qui traîte des paradoxes du voyage dans le temps. Durant l'après guerre, il s'aventure dans le monde du cinéma (il participera notamment à l'adaptation de Don Camillo pour le grand écran) et cesse alors presque, pendant plus de 10 ans, d'écrire. Ce n'est qu'en 1963 que Colomb de la lune marquera son retour dans la littérature, et qu'il écrira La nuit des temps et Le grand secret, respectivement en 1968 et 1973, oeuvres qui obtiennent un succès très vif.
René Barjavel, l'un des premiers auteurs de SF en France, fait preuve dans ses ouvrages d'une certaine méfiance face au progrès de la science et de l'industrie, qui pourraient selon lui menacer l'avenir de l'humanité.
SON OEUVRE
Bibliographie sommaire :
Colette à la recherche de l'amour 1934
Roland, le chevalier plus fier que le lion 1942
Ravage 1943
Le voyageur imprudent 1944
Cinéma total 1944
La fée et le soldat 1945
Tarendol 1946
Les enfants de l'ombre 1946
Le diable l'emporte 1948
Journal d'un homme simple 1951
Collioure 1953
Jour de feu 1957
Colomb de la lune 1962
La faim du tigre 1966
La nuit des temps 1968
Les chemins de Katmandou 1969
Les années de la lune 1972
Le grand secret 1973
Le prince blessé 1974
Les dames à la licorne 1974
Les années de la liberté 1975
Si j'étais Dieu 1976
Les années de l'homme 1976
Brigitte Bardot amie des animaux 1976
Les jours du monde 1977
Lettre ouverte aux vivants qui veulent le rester 1978
Les fleurs, l'amour, la vie 1978
La charrette bleue 1980
Une rose au Paradis 1981
La tempête 1982
L'enchanteur 1984
La peau de César 1985
Demain le paradis 1986 _________________
Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Thu 12 Aug 2004, 12:00 Post subject: |
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Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir est née à Paris le 9 janvier 1908. Elle fit ses études jusqu'au baccalauréat dans le très catholique Cours Désir. Agrégée de philosophie en 1929, elle enseigne à Marseille, Rouen et Paris jusqu'en 1943. "Quand prime le spirituel" fut achevé bien avant la guerre de 1939, mais ne paraîtra qu'en 1979. C'est "L'Invitée" (1943) qu'on doit considérer comme son véritable début littéraire. Viennent ensuite "Le sang des autres" (1945); "Tous les hommes sont mortels" (1946); "Les Mandarins", roman qui lui vaut le prix Goncourt en 1954, "Les Belles Images" (1966) et "La femme rompue" (1968).
Outre le célèbre "Deuxième Sexe" paru en 1949, et devenu l'ouvrage de référence du mouvement féministe mondial, l'oeuvre théorique de Simone de Beauvoir comprend de nombreux essais philosophiques ou polémiques, "Privilèges", par exemple (1955), réédité sous le titre du premier article "Faut-il brûler Sade?" et " La vieillesse" (1970). Elle a écrit, pour le théatre, "Les bouches inutiles" (1945) et a raconté certains de ses voyages dans "L'Amérique au jour le jour" (1948) et "La longue marche" (1957).
Après la mort de Sartre, Simone de Beauvoir a publié "La cérémonie des Adieux" (1981) et "Lettres au Castor" (1983) qui rassemblent une partie de l'abondante correspondance qu'elle reçut de lui. Jusqu'au jour de sa mort, le 14 avril 1986, elle a collaboré activement à la revue fondée par elle et Sartre, "Les Temps Modernes", et manifesté sous des formes diverses et innombrables sa solidarité totale avec le féminisme. (Tiré du livre Mémoires d'une jeune fille rangée) _________________
Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Thu 12 Aug 2004, 15:02 Post subject: |
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HONORE DE BALZAC
BIOGRAPHIE
1799 : Naissance à Tours (Indre-et-loire, France) le 20 Mai. Il est issu d'une famille bourgeoise et naîtront après deux sœurs Laure en 1800 et Laurence en 1802, ainsi que son frère Henri en 1807.
1807 : Le 22 juin il entra comme pensionnaire au collège de Vendôme : expérience traumatisante qui nourrit son roman Louis Lambert (1832).
1814 : Le 1er novembre la famille Balzac quitte Tours et s'installe à Paris dans le quartier du Marais. L'ambition de sa mère étant d'en faire un notaire, Balzac entre alors comme petit-clerc chez l'avoué Jean Guyonnet-Merville(expérience qui inspira l'étude Derville dans la Comédie humaine et notamment dans le Colonel Chabert).
1818 : Balzac renonça pourtant aux études d'avoué et déclara à ses parents qu'il souhaitait devenir écrivain. Avec leur accord, il s'installa dans une mansarde de la rue Lesdiguières, où ils lui donnaient un an pour mettre à l'épreuve sa nouvelle vocation. Le premier essai de Balzac fut une tragédie, Cromwell, qui ne reçut que peu d'encouragements dans le cercle familial et amical. Le jeune homme se résolut donc à produire de la littérature industrielle, celle qui fait (mal) vivre et il s'employa dans l'atelier Poitevin qui produisait des romans populaires. Ces premiers romans il les écrit sous les pseudonymes de Lord R'hoone ou d'Horace Saint-Aubin sans grand succès.
1822 : Mme de Berny l'introduit dans la société aristocratique.
1826 : Il obtient le 1er juin un brevet d'imprimeur. Sa soeur Laurence meurt le 11 Août.
1827 : Le 15 juillet en collaboration avec Laurent de Barbier il crée une société d'exploitation d'une fonderie de caractères d'imprimerie.
1828 : Ses affaires tournent mal (100 000 francs de dettes), c'est à partir de là que son activité journalistique devient considérable : il écrivit dans les revues et dans les journaux de ses amis, comme la Silhouette ou la Caricature, mais aussi dans ceux qu'il dirigea, la Chronique de Paris en 1836, par exemple. À partir de 1836 (parution de la Vieille Fille), la plupart des romans de Balzac furent d'abord publiés en feuilleton avant d'être édités en volume.
1829 : Son père meurt le 19 juin.
1832 : Entre en relation avec Mme Hanska qui deviendra sa femme en 1950. Adhère au parti Néo-légitimiste.
1834 : Naît sa fille présumée, Marie du Fresnay le 4 juin.
1836 : Naît Lionel-Richard Guidoboni-Visconti le 20 mai. C'est sûrement son fils naturel.
1839 : Il est nommé Président de la société des Gens de Lettres.
1849 : Sa santé se détériore, il fait crise cardiaque sur crise cardiaque.
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Tue 17 Aug 2004, 11:07 Post subject: |
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B Roger BORNICHE
Ecrivain
Nationalité : francaise
85 ans
Né le 7 juin 1919
Signe astrologique : Gémeaux
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Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou
Last edited by MAii on Tue 24 Aug 2004, 19:53; edited 1 time in total |
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Wed 18 Aug 2004, 12:22 Post subject: |
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Marion Zimmer Bradley
Marion Zimmer bradley est reconnue par les adeptes de la vieille religion comme étant un auteur fantastique introduisant les principes même de la wicca. Elle est recommandée de tous en ce qui concerne les livres de fiction sur les sujets de la vieille religion et de la sorcellerie. Une constante dans sa bibliographie; son Seigneur n'est pas un Dieu mais une Déesse avec son consort. Cela vous rappelle-t-il quelque chose??? _________________
Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Mon 23 Aug 2004, 10:20 Post subject: |
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C Patrick CAUVIN
Biographie
Claude Klotz est né en 1932 à Marseille. C'est sous le nom de Patrick Cauvin qu'il remporte le plus de succès grâce à une écriture pleine d'humour et de tendresse. beaucoup de ces livres ont été portés à l'écran mais les films sont loin de valoir les livres
BIOGRAPHIE
Le vrai nom de Patrick Cauvin est Claude Klotz. Claude Klotz est né le 6 octobre 1932 à Marseille. Il a fait ses primaires à Paris et se découvre une vocation de footballeur, écourtée parce qu'il est myope. C'était un élève moyen, chétif et affaibli par les privations de la guerre. Claude Klotz est depuis 1944 passionné par la culture américaine ( films, acteurs, cigarettes…). Dans ses études, il découvre la philosophie et passe une licence à l'université. Il a fait la guerre d'Algérie pendant deux ans en tant que soldat. A son retour, il enseigne le français dans un collège de banlieue parisienne jusqu'en 1976. Il est critique de cinéma pour le journal "Pilote" et commence à écrire des romans policiers comme "Darakan", la série "Reiner",… Il est l'auteur d'une vingtaine de livres dont "e=mc² mon Amour", "Rue des bons-enfants", "Haute-Pierre",… Aujourd'hui, Claude Klotz habite Sarcelles, est marié et père de deux enfants.  _________________
Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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jade Schtroumpf à lunettes

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 3747 Location: seine et marne
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Posted: Mon 23 Aug 2004, 16:09 Post subject: |
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Jeanne BOURIN
Née à Paris, Jeanne Bourin a suivie ses études au lycée Victor-Duruy, puis elle a préparé une licence de lettres et une licence d’histoire à la Sorbonne. Elle est mariée à André Bourin, journaliste, critique littéraire, producteur de radio et de télévision. Elle est mère de trois enfants.
Romancière et historienne, elle s’est exclusivement consacrée au Moyen-Age. En 1963, elle publie son premier livre, le Bonheur est une femme, où elle évoque les amours de Pierre de Ronsard et d’Agrippa d’Aubigné. Elle publiera Très sage Héloïse en 1966 réédité en 1980 où elle fait revivre celle qui fut aimée d’Abélard et demeure une des plus grandes figures féminines de tous les temps ; l’ouvrage, plusieurs fois traduit, a été couronné par l’Académie Française.
Suit une biographie animée mais composée sur des bases rigoureusement historiques d’Agnès Sorel, La dame de beauté en 1970 réédité en 1982.
Jeanne Bourin consacre ensuite sept années à la documentation et à la rédaction de son premier roman, La Chambre des dames (1979) préfacé par Régine Pernoud et qui met en scène des marchands et des artisans dans leur vie quotidienne à Paris, au temps du roi Saint-Louis. Grand Prix grand prix des lectrices de Elle et prix des Maisons de la Presse. Traduit en sept langues, ce livre a reçu un accueil enthousiaste de la critique et du public. En 1981, elle donne une suite à ce roman avec Le Jeu de la tentation (prix Renaissance, 1982) qui s’impose très vite comme un grand succès de librairie. Ces deux romans ont fait l’objet d’une adaptation télévisée.
Pour répondre aux demandes d’informations qui lui sont alors adressées, Jeanne Bourin publie, en collaboration avec Thomassin, un livre de cuisine médiévale : Les recettes de Mathilde Brunel.
Vient ensuite Le Grand feu, qui obtient le Grand Prix Littéraire de la Société amicale du Loir-et-Cher en 1985 et le Grand prix catholique en 1986.
Mars 1987, Jeanne Bourin publie un roman situé au XVIe siècle, Les Amours blessées, qui traite de l’intrigue amoureuse unissant durant quarante ans le poète Pierre de Ronsard à Cassandre Salviati.
En septembre de cette même année, elle fait paraître un conte pour enfants de 8 à 12 ans, Le Sanglier blanc, qui unit le merveilleux des contes de fées à une évocation très fidèle de la vie quotidienne au Moyen-Age. L’ouvrage est abondamment illustré de dessins en couleur.
A l’automne 1989 paraissent Les Périgrines. Ce nouveau romand de Jeanne Bourin conduit le lecteur de Chartres à Jérusalem, en passant par Constantinople, dont l’auteur ressuscite les splendeurs, Nicée, Antioche et Tripoli et lui fait partager les terribles épreuves, mais aussi l’ardeur de ceux et celles qui accomplissent à l’extrême fin du XIe siècle la première Croisade, pour délivrer le tombeau du Christ. En février 1992, avec Les Compagnons d’éternité, Jeanne Bourin donne une suite aux Périgrines et, dans ce nouvel ouvrage, évoque la prise de Jérusalem, puis la constitution du royaume franc ; tous ces événements vus et vécus par ses trois héroïnes.
Auparavant, en octobre 1990, elle avait publié un album richement illustré sur l’histoire des jardins au Moyen-Age du VIIe au XVe siècle : La Rose et la Mandragore. Pareil sujet n’avait jamais été traité ainsi dans son ensemble.
Jeanne Bourin est également conférencière et a publié divers articles dans des quotidiens, revue et magazines. Elle a participé à de nombreuses émissions de radio et de télévision, tant en France que dans les autres pays francophones. Elle a rédigé des préfaces notamment pour Les plus belles pages de la poésie française livre publié en 1982. Elle fait partie de divers jurys littéraires et a fondé le Grand Prix Littéraire de la Femme.
"Que de fois ne m’a-t-on pas demandé : « Mais enfin pourquoi vous intéressez-vous tellement au moyen-Age ? » Je réponds que j’aime combattre pour la délivrance des lieux occupés par les idées fausses ! Dieu sait qu’elles foisonnent, les idées reçues, les idées toutes faites, les idées tordues, autour d’un passé dont le public sait peu de chose, mais qu’il juge néanmoins fort mal, au nom de ce minimum qui n’est que caricature.
Entendons-nous bien : je ne prétends pas que les mille ans que recouvre ce terme sans signification, sans réalité, mou comme un édredon, de « Moyen-Age », me paraissent tous également bons à louer. Entre la chute de l’Empire romain d’Occident et la découverte de l’Amérique, il y a, certes, bien des périodes cruelles, barbares, d’innombrables malheurs et beaucoup de misères. Ce que je m’obstine à dire et à redire, c’est que ces poques noires ont totalement occulté, dans l’esprit de générations entières, certains siècles qui, eux, étaient positifs, constructeurs, dynamiques.
Le onzième est de ceux-là. C’est pourquoi j’ai désiré y faire vivre quelques personnages pour illustrer aux yeux de mes lecteurs cette « grande lumière » naissante dont l’historien Gustave Cohen a dit : « L’honneur de la seconde moitié du XIe siècle est d’avoir préparé et rendu possibles toutes les grandeurs et tous les épanouissements des XIIe et XIIIe siècles. »
Dans la Chambre des dames, j’avais éclairé un coin du plus beau, du plus rayonnant des siècles médiévaux. Le siècle d’or ! Avec le Grand feu, ce sont les origines de la civilisation courtoise que j’ai souhaité faire vivre à ceux qui me liraient.
Les temps barbares se terminent et la montée d’une nouvelle forme de rapports entre les êtres, entre les hommes et les femmes, se met insensiblement en place."
 [/quote]
Jeanne Bourin est décédée mercredi 19 mars 2003 à l'âge de 81 ans de mort naturelle _________________
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mailiss Schtroumpf pâtissier

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 536 Location: Vienne -86-
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Posted: Mon 23 Aug 2004, 17:22 Post subject: |
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Simone BARBARAS, "La Lune de pierre",
Des couleurs de jade...
Commentaires
Eté 1961, la baie de Retz en Vendée, ses couleurs de jade et l'Océan omniprésent. Claire, treize ans, y passe régulièrement ses vacances, mais cette année avec l'installation de la famille Calais dans la maison abandonnée sur la corniche, tout va changer. Diplomate à la retraite, Pierre de Calais et Daphnée sa femme anglaise sont des excentriques peu fait pour être parents. Ils ont pourtant deux enfants, Jeanne, avec qui Claire se lie d'amitié, et Simon dix ans, muré dans son silence. Avec la complicité de Jeanne, Claire tente de sauver Simon de son malheur en lui présentant Yves, un peintre qui va le faire travailler. Petit à petit, au fil des jours de cet été lumineux, Simon se révèle, mais le départ précipité d'Yves remet tout en question. Simon retourne à sa dangereuse solitude, peut-être à la maladie mentale malgré l'amour de Jeanne, tandis que Claire retourne à Paris. Printemps 2001 : un tableau vu chez un galeriste replonge Claire trente ans en arrière, et va la conduire sur le chemin d'étonnantes retrouvailles.
...
Editions JC Lattès - Code EAN : 9782709624312,
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Il ne faut compter que sur soi-même. Et encore, pas beaucoup.
Tristan Bernard
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MAii Cosmoschtroumpf

Joined: 13 Sep 2003 Posts: 9756 Location: 63- Puy de Dôme
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Posted: Tue 24 Aug 2004, 12:39 Post subject: |
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Sylvie ANNE
Sylvie Anne travaille dans le domaine de l'audiovisuel à France 3. Elle est également l'auteur de huit romans. Pour ses livres, l'auteur se base sur la consultation d'une abondante documentation ethnographique, l'histoire relate, en général, une vie réelle.
Fin 19e siècle, dans le Haut-Jura, Antide Reydon témoigne davantage d'amour pour les montres, horloges, ou pendules que pour son épouse. Quand celle-ci est trouvée assassinée, Jean, le fils, soupçonne son père et quitte le toit familial. Une Normande fait irruption dans la vie d'Antide et fait naître la rumeur, le doute, les jalousies.
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Chaque jour qui se lève est un hymne à la vie.
merci Gisou |
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