Le rendez-vous des amis

[jolyjumper2]

L’Autriche est en pointe pour le bien-être des animaux. Elle vient de se doter d’une loi de protection animale proprement révolutionnaire, qui concerne aussi bien les animaux de compagnie que les animaux de ferme ou les animaux sauvages dans les cirques. Fait à noter, la loi a été adoptée à l’unanimité.

Fin des chiots en animalerie

Concernant les animaux de compagnie, la loi prévoit que les chiots et les chatons ne pourront plus être vendus dans des animaleries. Les coupes « esthétiques » de la queue ou des oreilles sont interdites. Le dressage au mordant par l’utilisation d’électrochocs ou de colliers étrangleurs munis de pointes est prohibé. Les chiens ne
pourront plus être perpétuellement attachés par une longe.

Abattage rituel moins cruel

Question on ne peut plus délicate, l'abattage rituel a été l’objet d’un compromis. Les animaux seront toujours égorgés vivants, mais ils recevront une anesthésie aussitôt le coup de couteau donné. Cela devrait atténuer la souffrance des animaux, qui mourront plus vite.

Fermes sans souffrances

Les animaux de ferme voient leurs conditions de détention grandement améliorées. Les poulets ne pourront plus être élevés en batterie dès 2006, alors que cette mesure n’entrera en vigueur à l’échelon européen qu’en 2009. Les vaches, chevaux et chèvres devront passer au minimum trois mois dans l’année en plein air, sans être entravés. Cette disposition souffre cependant des exceptions pour les éleveurs qui n’ont pas les terrains suffisants. Il va de soi que pour calmer les récriminations des agriculteurs, des larges subventions leur seront distribuées. Cependant, ôter les becs des poulets demeure autorisé, tout comme les interventions sans anesthésie. Les porcs, grands oubliés de la loi, seront toujours confinés dans les élevages en batterie.

Cirques sans lions

La présentation d’animaux sauvages, dans des cages ou lors des représentations, est interdite dans les cirques sur tout le territoire autrichien.

Application

Le suivi de cette loi nationale, qui vient remplacer les règlements nationaux, sera assuré par des médiateurs pour le bien-être des animaux (un pour chacun des neuf länders qui composent le pays). Des amendes, allant de 2.000 euros pour une première infraction à 15.000 euros pour les récidivistes, sont prévues pour les contrevenants.

Les autorités autrichiennes veulent, par ce texte, avoir un rôle de pionnier au sein de l’Europe. Le chef de l’opposition a ainsi demandé l’interdiction, au niveau de l’UE du transport des animaux vivants. Reste maintenant à voir comment les autres états membres de l’Union, et notamment la France, vont suivre l’exemple autrichien

[Scoubizoo]

Espérons que qu'ils soient réélement pionnier, cad que le reste de l'europ suive.

[Katt]

edité et modifié le 11-02-09